Rénovation énergétique : pourquoi les aides seront plus sélectives à la rentrée
Depuis plusieurs années, la rénovation énergétique bénéficie d’aides publiques massives. Mais à partir de la rentrée 2025, les règles du jeu changent. Le gouvernement a annoncé une refonte des critères d’attribution des principales aides, avec une volonté claire : concentrer les efforts sur les projets les plus ambitieux.
Résultat ? Les aides seront plus sélectives, plus techniques… et moins accessibles pour certains profils. Voici ce que cela implique pour les artisans, agents immobiliers et marchands de biens.
Suspension estivale : un signal fort
Depuis le 23 juin 2025, le guichet MaPrimeRénov’ dédié aux rénovations globales est suspendu. Cette coupure estivale vise à permettre un audit du dispositif et à préparer son retour dans une version plus stricte.
Le guichet ne rouvrira pas avant mi-septembre 2025, selon les communications de l’ANAH et du Ministère de la Transition écologique.
Pendant cette période, seuls les mono-gestes restent partiellement accessibles, et encore… pour peu de temps.
Moins d’aides, plus d’exigences
Le budget 2025 a été revu à la baisse : 2,3 milliards d’euros (contre 3,29 milliards l’an dernier). Mais ce n’est pas qu’une question de chiffres. Le véritable changement vient du recentrage :
- Les rénovations “simples” (isoler les combles, changer une chaudière seule…) seront moins soutenues.
- Les aides seront réservées aux rénovations performantes, c’est-à-dire à des travaux combinés permettant un gain significatif de classes DPE.
- L’avance de l’aide chute drastiquement : elle passe de 70 % à 30 % dans la plupart des cas.
En clair : pour espérer être aidé, il faudra faire plus de travaux, dans un ordre précis, avec un résultat énergétique mesurable.
Ce que ça implique pour les pros
Pour les artisans, c’est un changement stratégique : les petits chantiers subventionnés risquent de disparaître progressivement, alors que les projets complexes nécessiteront plus de structuration, de temps et de budget.
Pour les agents immobiliers, la difficulté va être de rassurer les acheteurs. Si les aides deviennent plus longues à débloquer ou moins généreuses, les projets avec “travaux à prévoir” seront plus durs à défendre.
Et pour les marchands de biens, c’est clair : si l’aide publique devient plus capricieuse, il faudra mieux arbitrer en amont pour ne pas se faire grignoter la marge par des travaux non couverts.
Anticiper, c’est éviter de subir
La bonne nouvelle ? Vous pouvez encore préparer vos projets dès maintenant pour éviter de subir le durcissement de septembre.
Il est crucial d’estimer dès aujourd’hui les chantiers à venir, de vérifier leur recevabilité, et d’organiser les travaux selon les priorités énergétiques.
Un outil comme Rapido’Devis permet justement de :
- Chiffrer un projet complet poste par poste,
- Simuler les gains DPE,
- Produire un rapport structuré, exploitable pour un artisan, un banquier ou un investisseur.
Les bons réflexes pour la rentrée
Voici ce que vous pouvez faire dès aujourd’hui pour garder le contrôle :
- Repérez les projets à fort potentiel énergétique (passoires thermiques, combinaisons de travaux).
- Faites estimer les chantiers dès août, pour anticiper les délais de traitement post-septembre.
- Structurez vos dossiers en avance, avec des pièces justificatives claires.
- Accompagnez vos clients dans le tri des aides disponibles selon leurs profils (revenus, localisation, copropriété…).
Les aides changent, vos outils aussi
Ce tournant dans la politique d’aide à la rénovation énergétique marque une nouvelle étape. Il ne s’agira plus de “demander une aide”, mais de “monter un projet cohérent, mesurable et structuré”.
Et ça tombe bien : Rapido’Devis est conçu pour ça.
👉 Estimez votre projet dès aujourd’hui et préparez la rentrée en confiance.
